❝ LEGER D'OMER

nom complet ∞ Sa mère l'avait nommé Marcelin, il a changé bien de fois de noms. Mais il est plutôt connus sous le doux sobriquet de mercenaire. Allant là où l'argent tinte doucement dans les bourses. Il se fait appeler Léger d'Omer, fils d'un châtelain qui devait se rendre au près de Pépin de Kistreberzh, mais qui malheureusement à trouver une épée trop tranchante à son gout. âge ∞ ici. origines ∞ de Vannes, d'un peu partout, il vient seulement d'avoir une pseudo famille. religion ∞ Bien qu'il n'attache que très peu d'importance à la morale, il célèbre en secret toutes les fêtes pour rendre hommage la Déesse, mère du monde. métier ∞ Léger serait noble, il apprends même à lire pour parfaire sa couverture, il n'est qu'un mercenaire ingénieux. groupe ∞ celui de Torreth Leodelant, officiellement parce qu'il suit Pépin comme son ombre, sinon il verrait bien plus un manant comme lui, comme Thyss. Bien qu'il ne recherche que l'argent.

Fais gaffe p'tiot, ma main p'rrait t'foutre un coup s'tu continue de fatrouiller comme une oie. Marcelin avait toujours été rapide. Malgré les torgnoles qu'il recevait de temps à autre de son père, personne ne l'attrapait jamais. Il adorait aller piquer des pommes dans le verger d'à côté du château, même s'il y risquait ses mains, c'était une habitude dont il ne pouvait plus se défaire. Il travaillait très dur toute l'année, mais il préferait l'hiver lorsqu'il n'avait plus à trimer dans les champs, même si cela voulait dire disette et peut-être la mort, il préférait la neige au soleil étouffant dans les vignes. Il préférait s'occuper de sa chèvres et des vaches que de ramasser le raisin pour le lord du coin. J'préf'rais avoir une oie, 'tôt q'une baffe. Le père n'écoutait même plus, il plumait la volaille trop vieille pour faire des œufs, le seigneur avait faim, il récolterait bientôt ses impôts. Il fallait la manger vite. Marcelin se réjouissait, cela faisait près de quatre mois qu'ils n'avaient pas gouté de la viande. Bien sur il avait réussi à chiper du porc salé au marché, mais un vrai ragout avec de la volaille était rare ces temps-ci. F'rait mieux d'aller voir si m'lord voudrait po d'tes servic', t'qu'une bouche a nourrir ici. On ripaille po com' des princes ici, on s'mange c'qu'on peux. Depuis quelques temps le vieux c'était mis à parler tout seul en ronchonnant, et il évoquait de plus en plus le départ de Marcelin, et le jeune homme se sentait poussé dehors. Il était le bon dernier de la famille et les ainés aidaient déjà assez à la ferme pour qu'on ait réellement besoin de lui. C'est sans doute cette position de cadet qui lui fit prendre la route, s'éloignant de l'Amorique pour s'installer près d'un château de Vannes, prêtant bien longtemps ses services de trappeur et de trancheur de gorge au petit seigneur à peine âgé de douze ans du château. Marcelin n'avait pas plus de quinze ans, mais il avait appris en ces quelques années hors de la ferme plus qu'il ne l'avait fait durant ses premiers labourages. Il avait maintenant une dague et un poignard affutés au cas où et ne dormait plus qu'à moitié. Il ne fermait qu'un oeil et ne dormait jamais dans le même lit -fut-il accompagné d'une charmante créature ou pas d'ailleurs-.


(rencontre avec Léger d'Omer qui courre la gueuse)

(scène avec une courtisane bonne à marier à Warminster)