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 [Deidre] Escorte rapprochée

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Glenn A. Dingwall
Glenn A. Dingwall
LIEUTENANT DE LA GARDE
∞ Missives : 15
∞ Début de la quête : 03/09/2012

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MessageSujet: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMar 4 Sep - 13:40

L’escorte était composée d’une demi-douzaine d’individus à cheval, portant une armure légère pour ne pas trop être encombrée dans leur déplacement. Glenn avait pensé que le mieux pour protéger Dame Percereth était une capacité de réagir rapidement à toute menace extérieure. Une amure lourde les aurait ralenties. Les gardes royaux avaient eu leur ordre plus tôt dans leur journée, de la part du mari de la noble. Il devait escorter son épouse jusqu’au port pour qu’il puisse voir le représentant de l’île de Lynes. Il peut sentir que les hommes sous son commandement ne sont pas trop excités de leur tâche, mais c’est très différent pour Glenn. Heureusement pour lui, il peut bien le cacher.

Sadon, un de ses hommes ne peut pas s’empêcher de dire une fois qu’ils sont devant le portail.

- Elle a vraiment besoin d’une escorte? Je suis sûr qu’elle pourrait faire le trajet elle-même, c’est une grande fille quand même.

Le groupe de gardes ria à l’exception de Glenn qui ne fit que sourire. Il ne voulait pas s’aliéner ses hommes, mais en même temps, il doit admettre qu’il a des raisons toutes personnelles, voire égocentriques, de ne pas trop être dérangé par cette mission.

- La dernière fois qu’elle est sortie toute seule, elle a fini attaquée par des brigands et c’est nous qui l’avons sauvé. Alors, ne soyez pas aussi sceptique face à cette mission. Peut-être que les choses pourraient être bien plus excitantes que vous l’imaginiez et si elles ne le sont pas, je vous payerai la taverne ce soir.

En tant que lieutenant, il se doit d’assurer que le moral des troupes soit bon surtout devant une tâche qui le sera visiblement ennuyante pour eux. Toutefois pour lui, il s’agit déjà d’une tâche palpitante, mais pas d’une façon totalement positive. Le visage de la dame de Lynes le hante. Même quand il se souvient comment elle l’a pris dans ses bras dans l’espoir de trouver le réconfort amène son cœur à trembler d’excitation. En fait, une partie de lui espère que de la voir dans des circonstances plus calme pourrait amener à adoucir ses sentiments à son sujet. Il ne peut pas désirer une femme mariée quand même. Il sacrifierait son honneur de garde royal en faisant une telle chose. Il ne pouvait pas comprendre comment le dieu unique avait décidé qu’il serait attiré par la femme d’un autre. Peut-être s’agit-il d’un test de sa valeur. En même temps, son esprit peut rationaliser, qu’elle n’est peut-être pas dans une union heureuse avec son mari. Beaucoup de dames de la noblesse ne sont pas dans un mariage d’amour avec leur mari et son uni seulement pour des raisons politiques. Ne serait-il pas dans une position de lui offrir un amour plus noble? À moins que son mari meure naturellement, il ne pouvait espérer se rapprocher d’elle sans commettre une faute. En même temps, il doute qu’il n’ait pas le rang pour même songer à l’épouser même avec cette éventualité. Un petit minuscule soupir s’échappe de ses lèvres.

Il doit se rappeler son devoir. Il s’approche d’une servante et s’incline poliment devant elle. Elle semble un peu intimidée pendant un instant, mais Glenn parle sur un ton très poli et courtois ce qui la rassure rapidement.

- S'il vous plaît, Dites à Dame Percereth que son escorte pour l’amener au port est arrivée et que nous l’attendons à la porte. Son cheval sera prêt à son arrivée
- Oui Sire.

Glenn alla de ce pas aux écuries pour aller chercher le cheval personnel de l’objet de son affection. Il fit quelques sons calmes pour le garder la bête docile et l’amena à l’intérieur du cercle de garde. Quelques cavaliers changèrent de position afin de faire une ouverture par laquelle la noble dame pourrait passer sans problème. Il refermerait le cercle une fois que celle-ci était arrivée. Glenn lui-même remonta sur cheval, caressant le cou de sa monture de couleur brune.

Glenn remarque qu’il est à côté de la monture de la Baronne. C’est une position élémentaire pour le lieutenant de la garde, mais en même temps, il sent qu’il sera difficile pour lui de tout simplement ignorer son escorte. Une partie de lui se dit que c’est ce qu’il souhaite, mais une autre ne peut pas le tolérer le tourment. Glenn garde malgré tout un visage neutre pour le moment. Il attend que la dame fasse son apparition.
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Deirdre Blake
Deirdre Blake
BARONNE DE L'ÎLE DE LYNESS
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMar 4 Sep - 17:07




“ She said, "You won't understand, and you may as well not try"
But her face was a child's, and he thought she would cry
But she closed herself up like a fan.”

Il y avait des jours où l’île de Lyness manquait à Deirdre. La première fois qu’elle avait vu ce géant de pierre, agrippé sur un roc frappé par les vagues, elle l’avait trouvé effrayant. La moitié de la bâtisse était en ruines et pourtant le baron avait encore la place d’y loger sa famille, ses domestiques et ses hommes d’armes. Le baron de Lyness, le père de son époux, avait toujours été connu pour sa grande générosité. Il s’était montré chaleureux et courtois avec elle. Les enfants aussi conservaient un bon souvenir de cet homme. Petite elle avait aimé explorer les entrailles de la forteresse, escaladant les murs écroulés. Elle imaginait toutes sortes d’aventures peuplées de princes et de dragons. Son prince n’était pas celui espéré et il n’avait jamais combattu de dragons pour elle. Au contraire ils étaient tous les deux devenus des dragons, menant une terrible guerre. Fort heureusement ce n’était plus le cas. Deirdre était… heureuse ? Oui cela devait être le mot juste. En tout cas elle se sentait apaisée. Les conflits ne semblaient plus être à l’ordre du jour.
Preuve de la confiance que lui accordait son époux, elle était chargée d’accueillir l’émissaire de leur intendant. Depuis que le couple avait quitté Lyness pour Warminster, la gestion de l’île était placée dans les mains de leur intendant qui était chargé de donner des nouvelles le plus régulièrement possible. Tous les trois mois un émissaire se rendait auprès du baron pour lui apporter divers documents. Mais aujourd’hui Aidan était retenu toute la journée hors de Warminster. Il avait donc demandé à Deirdre de s’occuper de l’émissaire en attendant son retour. Ravie d’être mêlée un tant soit peu au pouvoir cette dernière avait bien naturellement accepté.
Une servante toqua à sa porte pour lui annoncer que son escorte était prête. Aidan avait tenu à ce que son épouse soit sous bonne garde. Il était vrai qu’elle avait essuyé une attaque de vagabonds il y a peu. Elle comprenait sa crainte de la perdre. Elle-même serait fort chagrine d’apprendre qu’un malheur lui serait arrivé. Morven et Moira étaient occupés dans leur étude avec leur précepteur. Leur mère les salua et les embrassa avant de prendre l’escalier. Tout en sortant du hall, elle enfilait ses gants. Lorsqu’elle releva la tête elle le vit. Son cœur se stoppa net dans ses battements et son sang ne fit qu’un tour. Pendant un bref instant elle resta figée sur place, instant trop bref pour être remarqué. C’était lui. L’homme qui avait fait chaviré son cœur, Glenn Dingwall, lieutenant de la garde. L’homme qui lui avait sauvé la vie. Epuisée, sous le choc, elle était tombé dans ses bras bien malgré elle. Elle pouvait encore entendre leurs deux cœurs battrent à l’unisson. Etait-ce bien raisonnable de cheminer à ses côtés quand tous ces étranges sentiments bouleversaient son être.
« Lieutenant.» le salua-t-elle d’un hochement de la tête. « Messires.»
Elle sentait que sa voix tremblait mais personne ne semblaient s’en rendre compte. Peut-être était-ce juste une impression ?
« Je m’excuse de vous avoir fait attendre. Nous pouvons partir à présent.»
Digne, elle monta en selle, aidée d’un valet. Sans attendre elle talonne sa monture, suivit de près par sire Dingwall.
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Glenn A. Dingwall
Glenn A. Dingwall
LIEUTENANT DE LA GARDE
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMar 4 Sep - 18:45

À force de duel on développe un œil très perceptif. On s’habitue à voir les moindre des petits gestes qu’une personne sous votre regard fait et comme Deidre est probablement quelque chose qui captive son regard. Il ne peut pas s’empêcher de remarquer qu’elle a eu une réaction quand son regard c’est posé sur lui. Il lui adressa un beau sourire très doux. Elle est surprise très évidemment. Se pourrait-il que ses sentiments soient le moindrement partagés? Glenn se dit qu’il s’imagine probablement des trucs en ce moment. Il exagère ce qu’il perçoit parce qu’il veut s’accrocher à quelque chose pour justifier son attirance adultère. Si elle est surprise, c’est probablement parce qu’il est le même homme qui l’a trouvé durant l’attaque. Elle ne devait pas penser le revoir. Il est peut-être de sang noble, mais il reste d’abord et avant tout un garde bien simple.

Pendant un instant, il s’imagine lui montrer le château de sa famille à Helmsdale, lui faire rencontrer ses parents. Sa tête semble quand même montrer le même cœur qui s’arrête un moment quand son regard rencontre le sien. Peut-être que leur cœur n’est pas parfaitement désynchronisé depuis ce qui était arrivé dans les bois.

Concentre-toi Glenn, concentre-toi. D’un geste de la main, il amène les cavaliers à reformer un cercle complet au moment ou elle embarque sur son cheval et après que son valet soit parti. Une chance que ses hommes sont là pour refroidir un peu ses pensées. Avec tout ce monde autour d’eux, il oublie un peu qu’il est à côté d’elle.

- Dame Percereth, c’est un honneur de vous revoir et d’assurer votre sureté.

Il n’avait même pas remarqué qu’elle était en retard. C’est sûr que dans un monde sans horloge, la notion du temps devient extrêmement relative. Il donne un coup léger à son cheval pour que celui-ci commence à se diriger vers le chemin.

- Je suis ravi de vous revoir…

Il fit une petite pause dans sa phrase, il était mieux de spécifier à ce niveau. En même temps dans sa tête c’est extrêmement mélanger entre ce qu’il veut et son devoir personnel. Il essaie autant que possible de garder une image d’impassibilité. Ce n’est quand même pas la première femme qu’il escorte avec lui quand même.

- Les circonstances de nos dernières rencontres étaient quand même des plus particulières. Heureusement, nous ne devrions pas avoir à subir de bandits cette fois. Je peux vous le garantir.

Il avait dit ses dernières phrases avec une pointe d’humour. Autant garder les choses sur un ton léger. De toute façon, les escortes, surtout avec une aussi large, ralentissent les trajets. Il a souvent très peu de choses à faire sinon peut-être parler. Ce qu’il veut faire avec Dame Percereth. En même temps, il est là pour assurer sa sureté. Il doit rester à l’afflux du moindre problème. En même temps ce n’est qu’un très petit trajet et il a telle d’yeux à son service, que le trouble pourrait difficilement leur causer de véritable problème. Il sent qu’il a un œil sur la baronne de lyness et l’autre sur la route. En même temps, son esprit est davantage concentré sur la femme que sur la route.

En sortant des abords du château, il commence tout de suite à attirer l’attention. Il faut dire qu’une demi-douzaine de gens fait un vacarme passablement visible. Tout de suite les mendiants commencent à se dresser autour d’eux comme un océan. Il se sent un peu mal à leur sujet, mais en plus ils vont les ralentir. Il sait qu’elle est son devoir de chrétien à ce sujet c'est-à-dire la charité. Il regarde autour de lui pour essayer de trouver sa bourse. Il commence à envoyer des sous dans la direction des pauvres gens qui s’y accrochent rapidement. Toutefois, les nécessiteux sont en très grand nombre et rapidement sa poche se vide et les nécessiteux demeurent.

- Dame Percereth, pourriez-vous m’aider, à donner la charité à ses nécessiteux? Autant ceux-ci sont dans le besoin, autant ils ralentissent notre course.

Il donnait les deux explications à la dame afin de la faire comprendre sa position. Il devait admettre qu’il ne la connaissait pas vraiment, alors il ne savait pas si le pragmatisme ou l’idéalisme marchait mieux pour elle. Il voulait mieux la connaître. Avoir une bonne idée de sa personnalité pourrait l’éclaircir sur la bonne façon de faire les choses avec elle. Un joli minois peut cacher un esprit malicieux.
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Deirdre Blake
Deirdre Blake
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMer 5 Sep - 9:17




“And she said, "I've swallowed a secret burning thread
It cuts me inside, and often I've bled"
He laid his hand then on top of her head
And he bowed her down to the ground.”

Au fond de son cœur, elle espérait. Le revoir ne serait-ce que de loin aurait comblé ses attentes. Lui parler serait devenu le plus doux des délices. Il l’attirait. Son absence lui semblait insoutenable. Mais sa présence à côté d’elle était tout aussi douloureuse. Un délicieux poison. Il était près d’elle et cela la rendait heureuse mais aussi proche qu’il pouvait être tout les séparait. Elle était mariée à un autre, jamais elle ne pourrait lui appartenir. Et le plus douloureux était le fait qu’elle souffrait seule. Car elle était la seule à aimer. Lui ignorait tout de ses sentiments et de sa douleur. Personne ne savait et personne ne devait savoir.
Sa voix était douce, son ton courtois. Il s’agissait après tout d’un un chevalier respectable. Elle ne trouva pas la force de lui répondre, aussi se contenta-t-elle d’un simple hochement de la tête. Mais lorsqu’il rajouta qu’il était ravi de la revoir elle ne put empêcher un sourire d’effleurer ses lèvres. Elle appréciait son humour.
« Il est vrai que notre rencontre fut des plus éprouvante. Je suis soulagée de vous revoir dans une situation moins périlleuse, je ne sais si mon cœur pourrait supporter une nouvelle attaque. »
Mais à quelle attaque faisait-elle allusion ? Certainement plus celle de son pauvre cœur mis à rude épreuve que celle des vagabonds. Elle n’osait pas le regarder, tâchant de se concentrer sur la route. Si leurs regards se rencontraient elle n’était pas certaine de se contrôler. Calme et sereine elle devait être. Surtout ne pas rougir, ne pas paraître intimidée. Elle se sentait tremblante, hésitante et elle n’aimait pas se sentir si vulnérable. Ne devait-elle pas se montrer forte, ne plus avoir peur, ne plus être cette petite effrayée ? A défaut de pouvoir éteindre le feu qui lui brûle la poitrine, il lui fallait se taire, calmer les flammes et les réduire à des braises, toujours ardentes certes mais moins dangereuses.
Tous les jours des paysans affluent aux portes du château. A chacune de ses sorties, le roi se devait de distribuer l’aumône. Gorvered était un homme généreux. Certains nobles l’imitaient et davantage depuis que le souverain les avaient quitté. Aucun aristocrate ne sortait sans sa bourse. Même les plus avares donnaient quelques pièces à la sortie de la messe dominicale. Deirdre ne faisait pas exception. Il lui sembla qu’ils étaient chaque jour plus nombreux. Sans la bonté du baron, elle aurait pu devenir comme eux. Son père était un homme ruiné quand ils avaient quitté l’Irlande. Si personne n’avait voulu de lui, qui sait ce qu’ils seraient devenus. Pourtant quand elle voyait ses manants elle éprouvait à la fois de la pitié et une sorte de rejet. Leur trop grand nombre lui faisait peur. Mais elle plongea la main dans sa bourse et distribua quelques pièces aux malheureux comme lui demandait sir Glenn.
« Volontiers.»
Les villageois les remerciaient et demandaient au Seigneur de les bénir, mais la baronne savait que ce dieu ne posait pas les yeux sur elle. Elle était une païenne qui même baptisée honorait d’autres divinités. Peut-être avait-elle tort après tout. Mais elle avait toujours prié la Déesse et ne pouvait imaginer faire autrement. Une fois éloignés des pauvres âmes, il leur restait encore à traverser le village puis la forêt. Elle ignorait si le lieutenant allait la traverser ou bien se contenter de la longer.
« Dîtes moi sir Glenn, allons nous passez par les plaines ou par la forêt pour rejoindre le port ?»

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Glenn A. Dingwall
Glenn A. Dingwall
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMer 5 Sep - 12:54

L’image de Lancelot était venue plusieurs fois à Glenn par rapport à sa situation avec Deidre. L’honorable chevalier commettant le crime d’adultère. Glenn n’est peut-être pas aussi honorable que ce dernier, mais il sent que la situation est similaire. Le garde royal aimerait bien avoir les conseils de celui-ci pour savoir la marche à suivre. Avait-il des regrets par rapport avec sa relation avec Guenièvre maintenant qu’il était dans l’autre monde? Avait-il fini au paradis ou en enfer? Au moins, le seul avantage que Glenn sentait avoir par rapport au chevalier du lac, était qu’il ne trahissait pas son seigneur en convoitant Dame Percereth. Il reste cependant que son sommeil n’est pas plus paisible pour autant. L’amour courtois est un terme profondément paradoxal.

- S’il y a une attaque, il faudra que l’on rende aveugle, que mon corps réduit en un tronc et mon cœur cesse de battre avant que je laisse le moindre mal vous tomber dessus. Votre protection est mon devoir

Une expression de gratitude s’afficha quand elle donna sa participation à l’aumône pour les pauvres. Les mendiants semblaient être satisfaits une fois qu’il pouvait voir que la dame (qui était clairement la plus fortunée du groupe) avait aidé à soulager leur misère. Ceux-ci ne veulent plus vraiment se mettre dans le chemin des gardes royales qui sont souvent plutôt pingres et d’ailleurs armées. Une mixture a évité quand l’on désire recevoir la charité.

- Le geste vous honore, Dame Percereth.

Bien qu’il ne désirait pas que davantage de malheurs s’abattent sur ses miséreux, une partie de lui aurait aimé que Deidre ait révélé un cœur froid et insensible à leur sort. Les traits positifs de celle-ci la rendent tout simplement plus désirable pour son cœur. Lui trouver des caractéristiques admirables pourrait même occulter sa raison à l’impossibilité de la courtiser. Apparemment, rien ne peut être simple dans ce monde. À la blague, il se dit que la solution la plus aisée pour se sortir de ce traquenard est de se trouver une fiancée qu’il aime bien et la mariée aussi tôt que possible pour se sortir la baronne de la tête.

- Il sera plus rapide de passer à travers la forêt pour atteindre notre objectif.

Glenn savait que les brigands étaient à leur plus nombreux dans la forêt, mais il n’avait pas peur de ceux-ci. La plupart d’entre eux savent à peine tenir leur épée, pendant que la garde royale était fortement entraînée. Il ordonna quand même à deux d’hommes placés à l’avant du convoi de prendre de l’avance. Ils pourraient comme être utiles éclaireurs et possiblement débusquer une embuscade à l’avance. Glenn savait que même s’il était en position de force, le chaos d’une embuscade pouvait très mal finir pour Deidre. Même si les gardes gagnaient le combat, elle pouvait mourir d’une flèche perdue, toutefois, il imaginait surtout que la dame serait probablement kidnappée dans l’espoir de récolter une rançon. Si cela arrivait, il pourchasserait ses brigands lui-même et les tuerait de ses mains avant qu’il ait eu le temps de l’amener à leur repaire.
La senteur des arbres commença à se faire sentir. Le paysage urbain se transforma à celui d’une forêt dominée par le vert. Il sentait un besoin de parler à la noble dame à ses côtés. C’est tellement complexe de trouver ce qui peut la rapprocher d’elle sans trop se compromettre dans ses déclarations.

-J’espère qu’il n’est pas mal poli de vous poser cette question, mais il est quand même particulier pour une épouse de voir un intendant. Ne croyez pas que je pense que votre gendre vous interdît d’accomplir cette tâche, mais je me demandais s’il avait une raison particulière.

Oui, le cœur de Glenn frémit en la présence de Deidre et le mieux qu’il peut trouver est de parler de politique, mais peut-être qu’il pourrait au moins mieux comprendre les liens qui l’unissent à son mari avec cette question.

Glenn mit sa concentration sur les alentours, le terrain devenait un peu plus escarpé et les chevaux naviguaient avec un peu de difficulté. Il gardait une main sur son arc qu’il avait attaché à son dos. Il peut voir plusieurs animaux forestiers qui semblent les épier, mais il garde leur distance pour le moment. Glenn doute fort qu’il soit une menace pour la baronne.
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Deirdre Blake
Deirdre Blake
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyMer 5 Sep - 18:53



“ "Tell me how hungry are you? How weak you must feel
As you are living here alone, and you are never revealed
But I won't march again on your battlefield"
And he took her to the window to see.”

Elle l’écoutait parler, bercer par le son de sa voix. Sa promesse de la défendre au péril de sa vie elle quitta des yeux la route pour l’observer. Aucune marque de plaisanterie.
« J’espère que nous n’en viendrons jamais à une telle extrémité.»
Les paroles était fort plaisantes mais comment pouvait-elle les interpréter ? Il était un membre de la garde royale, il était de son devoir de protéger les membres de la cour. Il pouvait très bien prononcer ses propos à tous. Certes peut-être pas à tous mais au moins à toutes les femmes. Qui sait, peut-être était-il un galant homme ? A l’image de sir Gauvain, il courtisait peut-être toutes les gentes dames. Quoi qu’il en soit elle ne devait pas prendre ces belles paroles pour elle. Non elle pourrait se faire des idées. Et les idées étaient de dangereuses graines qui germaient aisément dans l’esprit.
De même lorsqu’il la complimenta sur sa générosité elle se contenta de hocher la tête. En elle-même elle luttait pour ces paroles ne l’atteignent pas. Il ne fallait pas qu’elle succombe suite à des mots mal interprétés. Elle ne devait rien espérer de cet homme, absolument rien. Elle ne devait pas chercher à le connaître davantage ni à lui plaire. L’équilibre fragile de son mariage en dépendait.
Sir Glenn avait décidé de passer par la forêt. Un voyage plus rapide quoique moins agréable. Il fallait être plus attentif à la route que dans la prairie. Les deux chemins convenait à la baronne du moment qu’ils arrivaient à temps. Deux éclaireurs furent envoyés pour parer à d’éventuelles perturbations. Deirdre observa avec ravissement la verdure alentour. La forêt était toujours aussi belle. Le temps n’avait aucune emprise sur sa beauté bien au contraire. Plus le temps passait et plus les arbres s’élevaient vers les cieux. La voix de sir Glenn lui paru tout d’abord lointaine puis elle se rappela où elle se trouvait, tout près de lui et pourtant si loin.
« Il n’y a rien de surprenant à ce qu’une femme s’occupe de la gestion de son domaine. Je prend à cœur mon titre de baronne et je considère qu’il ne me définit pas seulement comme l’épouse du baron mais bien comme la maîtresse des lieux. J’ai passé une grande partie de ma vie sur l’île de Lyness et cette terre est chère à mon cœur. Bien entendu je me rend uniquement à la rencontre de l’émissaire et ma mission consiste à lui tenir compagnie jusqu’au retour de mon époux qui se trouve retenu pour affaire loin de Warminster. Si le baron ressent le besoin que je l’aide dans ses affaires je le ferais avec joie, autrement je laisserais les hommes discuter en eux. N’est-ce pas ce que l’on attend d’une épouse après tout ?»
Elle n’avait pas quitté la route des yeux durant sa tirade mais elle se permit un coup d’œil interrogateur à la fin. Elle voulait connaître l’opinion de sir Glenn à ce sujet. Ses sentiments à son égard étaient étranges, elle ne saurait expliqué comment elle était venu à l’aimer et ce qu’elle aimait en lui. Son cœur était simplement et irrémédiablement attiré vers lui.
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Glenn A. Dingwall
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyJeu 6 Sep - 17:10

Les expressions qu’il avait vues précédemment chez la femme du baron semblaient revenir sur celle-ci. Encore une fois il se demande s’il n’a pas la berlue à ce sujet, mais cela semble être véritablement être des choses qui traverse son esprit. Elle semble réprimer quelque chose. Elle a des expressions qu’elle réprime presque instantanément. Comme on pouvait s’attendre d’une dame de la noblesse, elle était très habillée pour cacher ses expressions. S’il n’était pas aussi captivé par elle, il ne les aurait probablement pas remarqués. Il ne peut pas s’empêcher de penser que peut-être ce n’est peut-être pas de l’affection, mais peut-être qu’il énerve la dame et qu’elle cherche juste à rester polie.

Pour Glenn il est clair que les choses ne se calment pas, son seul espoir serait de véritablement éviter celle-ci, mais en même temps, il sent qu’il pourrait finir dans le regret en agissant de la sorte. En même temps, il se sent parfaitement misérable maintenant. Il aimerait qu’on lui donne des raisons de la détester, mais jusqu'ici le tout puissant semble ignorer ses requêtes. Il maudit les circonstances de sa naissance. Pourquoi n’était-il pas né Baron de Lyness? Au moins, il serait tombé amoureux d’elle à partir du moment où elle lui aurait été présentée et aurait fini marié dans la joie.

Son attention fut reportée sur la conversation, il n’est pas habitué à la discussion politique. Il n’est même pas sûr où sa loyauté réside dans le conflit qui marque le royaume. Les questions du rôle des genres ne sont pas vraiment quelque chose sur lequel il s’est interrogé par le posé, mais au moins il fait un effort pour penser sur la situation. En même temps, il cherche à bien phraser sa déclaration. Il ne veut pas mal faire réagir Deidre.

- Les hommes d’armes comme moi sont peu habitués de voir les femmes dans des positions de forces, mais pour votre cas, je suppose que vous avez assez de force de caractère pour assumer de vos fonctions malgré les traditions. Pour l’instant seul le temps me dira si vous avez les compétences nécessaires pour diriger.

C’est une réponse bercée dans la politesse et qui n’est pas vraiment très directe. Il faut dire que dans les circonstances, il est le serviteur et lui la maîtresse. Il n’est pas vraiment du style à imaginer les femmes dans des positions de forces. Il ne pense pas que c’est impossible pour lui d’imaginer une reine aussi forte qu’un roi, mais c’est tellement inhabituel. Quoique les hommes de son régiment qui sont marié ont tendance à souvent dire à la blague que les femmes les domine leur couple.

- Qui sait, peut-être j’aimerais être sous le joug d’une femme comme vous.

Il dit ça à la blague, mais en même temps son ton est bien plus bas qu’à l’habitude. Peut-être espère-t-il que sa remarque ne soit pas entendue par la dame.

Ses éclaireurs reviennent soudainement. Un peu à la surprise de Glenn, mais il reste calme.

- Sire, nous ne pouvons pas continuer dans cette direction, le chemin devient trop inégal, les chevaux risqueraient de faire une chute fatale, s’ils l’ont continue
- On ne peut pas contourner ce bout de terrain?
- Difficile à dire, on a essayé d’en trouver un chemin, mais ça semble couvrir assez large

Glenn courba le regard pour réfléchir à une solution. ll n’avait pas de carte des bois avec lui, malheureusement. Il regarda autour de lui, il pouvait voir qu’il était à côté d’une rivière. Il pensa un instant l’utiliser pour traverser, mais elle a un courant plutôt fort, probablement dangereux pour eux et leur monture.

- Roland et Marc vous allez assister les éclaireurs et couvrir le terrain pour essayer de trouver un chemin pour passer l’obstacle par groupe de deux et vous allez dans deux directions différentes. Moi et le reste resterons ici pour aider à protéger la baronne. Essayez de ne pas prendre trop de distance, si possible. Si vous nous cherchez, nous sommes à côté de la rivière.

Le groupe de garde sembla se scinder en deux. Il devait penser à remercier discrètement ses éclaireurs pour éviter que le groupe de protection se sente mal apprécié. Glenn remit son regard sur la dame.

- Cela pourrait prendre quelques minutes Dame Percereth.

Un petit oiseau observait la scène discrètement.
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Deirdre Blake
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptySam 8 Sep - 17:18




“And the sun, it was gold, though the sky, it was gray
And she wanted more than she ever could say
But she knew how it frightened her, and she turned away
And would not look at his face again.”

Les femmes n’avaient pas la même place que les hommes. Pourtant nous étions tous des enfants de la Déesse et même leur Dieu unique déclarait que les hommes étaient égaux. Mais on ne verra jamais une femme chevalier, ni capitaine de la garde et encore moi souverain.
« Je doute que la situation vous soit agréable. Les femmes comme moi sont des ouragans.»
On pourrait croire que cet avertissement n’avait que pour but de décourager sire Glenn de plaisanter. Cela était vrai. Mais la baronne pensait réellement ce qu’elle disait. Elle n’entrait pas dans le moule d’une épouse parfaite. Ses désirs étaient trop forts et sa fierté trop grande pour qu’elle accepte de ne figurer qu’en arrière plan.
Les éclaireurs accoururent vers eux. Ils annoncèrent à leur chef que leur chemin n’était pas praticable. Sans doute à cause des pluies récentes. Sire Glenn ne perdit pas son sang froid pour autant et donna rapidement des ordres. Une partie de ses hommes partirent à la recherche d’un autre chemin. Le reste du groupe mit pied à terre et fit halte au bord de la rivière.
« Je saurais attendre.»
La dame de Lyness descendit de sa monture et mena celle-ci près de la rivière. L’animal pu se désaltérer dans le cours d’eau et lorsque sa soif fut étanchée, la dame l’attacha à un arbre. Elle flatta son encolure avant de retourner près de l’eau. La fraîcheur l’attira et elle décida de boire elle aussi. Elle retira ses gants ainsi qu’une bague ayant appartenu à son défunt père. Le bijou était légèrement trop grand pour ses doigts particulièrement quand le temps était frais. Le tout fut posé sur un rocher et la jeune femme se pencha pour boire. Quelques gorgées suffirent pour la rassasier. Quand elle tendit la main pour reprendre ses affaires elle s’aperçu qu’il manquait quelque chose. Sa bague. Elle pensa tout d’abord qu’elle avait pu tomber et elle se mit donc à chercher aux alentours. Un des gardes lui demanda ce qui n’allait pas.
« C’est idiot mais je crois avoir égaré ma bague. Je l’avais posé avec mes gants et je ne l’a retrouve plus. Je suis très ennuyée.»
L’homme paru tout aussi ennuyé qu’elle. Un autre s’approcha alors pour faire remarquer qu’il avait vu une pie roder. La réputation des ces oiseaux n’étaient plus à faire. Intrigué par ce rassemblement, sire Glenn se rapprocha du groupe.
« Sire Glenn vous allez peut-être rire mais il semblerait qu’une pie m’ai dérobé un bijou. Il s’agit d’un bague ayant appartenu à feu mon père et j’y tiens beaucoup. J’ignore comment faire pour la récupérer et je me doute que vous et vos hommes avaient mieux à faire.»
Mais les hommes n’étaient pas de cet avis. Comme un seul corps ils se mirent à la recherche du nid de du volatile voleur. La dame devait simplement s’asseoir et attendre. Mais il s’agissait de sa bague et elle n’allait pas rester immobile. Levant sa jolie tête elle épia les arbres scrutant les branches. Un craquement retentit et tous portèrent leur attention sur une branche.
« Je pense l’avoir trouvé.»
Le nid ne semblait pas très haut, un homme pouvait y grimper.
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Glenn A. Dingwall
Glenn A. Dingwall
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyDim 9 Sep - 4:36

Bien sûr la première fois qu’il l’avait vu elle paniquait, mais rapidement il avait compris qu’en fait Dame Percereth était une femme de force et de caractère. Il n’était pas vraiment découragé par ça. En fait, il trouvait ça plus intéressant que de l’avoir soumise à l’extrême à son mari. Il voulait être le chevalier serviteur de sa dame, alors la savoir forte est quelque chose d’intéressant pour lui. Peut-être devrait-il donner son allégeance à l’île de Lynes et quitter la garde. En même temps, cela voudrait dire qu’il travaille pour son mari d’abord et avant tout, mais au moins il pourrait être plus proche d’elle. Il pourrait être son garde du corps qui sait.

- Je serais un piètre garde, si ne pouvaient pas survivre et rester calmes devant les pires des tempêtes.

Un peu de bravades de sa part, Glenn semblait y être quand un peu blagueur avec cette déclaration. Peut-être que cette force lui permettrait d’aller contre son mari. Il n’a pas vraiment d’idée qu’elle est la relation lui et son époux. Elle pourrait aisément être malheureuse comme heureuse. En même temps que les nobles heureuses et fort son très rare.

En attendant que ses hommes trouvent un chemin, il regarda un peu. Il est surpris de la voir partir de son cheval, il garde son calme, mais garde les yeux sur elle, au moins parce qu’il veut qu’elle soit en sécurité. En même temps pendant un moment, il peut l’imaginer Deidre s’approcher de l’eau, retirer ses vêtements et l’inviter à le rejoindre. Une chance pour lui, ce fantasme est présent qu’un moment. En très peu de temps, la dame lui parle qu’un de ses bijoux semble s’être volatilisé. Il commence à regarder aux alentours pour quoi que soit qui brille? Il regarde un peu ses hommes pour voir si ceux-ci sont en train de regarder, mais si aussi un d’entre eux n’aurait pas dérobé l’objet. Ils peuvent être un peu chapardeurs quand ils veulent, surtout avec une dame qu’ils ne connaissent pas.

Il fait quelques pas avec son arbre dans la zone autour de Deidre espérant trouver l’anneau en question. Il se demandait quel pouvait bien être la valeur de celui-ci.

Glenn écoute l’histoire de la pie, c’est spécial. Vraiment pour une escorte toute simple, il arrive plein de trucs. Si les choses continuent, ils vont trouver excalibur dans un rocher. Au moment ça devrait impressionner la belle baronne, en tout cas s’il est capable de la retirer. Le garde se fait ensuite expliquer qu’une pie aurait pris le morceau et que celle-ci aurait été amenée dans un arbre.

-Je cours chercher cette bague, merci de l’avoir indiqué sa position.

Il amène son cheval proche de celui-ci et il commence à remonter sur le cheval. Ce n’est pas très commode avec tout ce qu’il porte. Il aurait dû retirer ses armes, il s’en prend à l’écorce de l’arbre et réussit à s’y accrocher. Il commence à grimper et il réussit à poser ses bras sur le truc de l’arbre. Il a quand même quelques objets dissimulés dans ce nid. Le problème est qu’il y a des petits œufs, alors quand notre homme commence à prendre l’anneau. La pie retourne et pense qu’il essaie de s’en prendre à ses enfants.

Elle commence à picorer les bras et les mains de Glenn et le visage. En fait, le garde préférait si celle-ci allait s’en prendre à cette dernière partie, parce qu’il veut rester attaché à son arbre. Il finit par perdre totalement l’équilibre et il finit par tout simplement s’écraser dans la boue sur le dos.

Ses hommes reviennent, ils ont l’air un peu embêtés de voir leur chef dans cette position. Il se relève lentement, clairement un peu en douleur. Il nettoie un peu ses vêtements.

- Nous avons trouvé un chemin, Sire, vous allez bien?
- Oui, oui, allez chercher Marc et Perth et on reprend le chemin.

Il alla offrir l’anneau à Deidre, il était caché au creux de sa main. C’est probablement le plus proche qu’il peut se rapprocher de lui demander en mariage. Particulièrement romantique, si l’on considère qu’il s’agit d’un anneau qu’elle possède déjà et qu’il est recouvert de boue, mais il peut quand même avoir une particule de contact physique.
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Deirdre Blake
Deirdre Blake
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyDim 9 Sep - 19:21




“ And he said, "I want to live as an honest man
To get all I deserve and to give all I can
And to love a young woman who I don't understand
Your highness, your ways are very strange."”

Prompt et vif, sire Glenn se proposa de grimper à l’arbre. Malgré son calme apparent, le cœur de Deirdre ne pu que s’émouvoir devant sa gentillesse. Elle pouvait bien lutter contre cette attirance à chaque instant il lui rappelait à quel point il lui plaisait. Il lui suffit de regarder dans sa direction et de voir son visage pour succomber à la tentation. Mais quelle est cette chose qui l’ébranle si violemment ?
La dame observa le chevalier escalader l’arbre. Ses yeux suivaient le moindre de ses mouvements. La pie revint rapidement vers son nid et y découvrit l’intrus. Mue par l’instinct maternelle elle se mit à attaquer. Impuissante Deirdre vit sire Glenn se faire picorer le visage et les bras. L’animal y mit tant d’ardeur que le pauvre homme lâcha prise et tomba au sol. Ses hommes accoururent tandis que la jeune femme se faisait violence pour ne pas courir vers lui. Sire Glenn se releva tant bien que mal et s’approcha d’elle. Il ouvrit sa main et elle y découvrit son anneau. Un sourire de soulagement apparaît sur ses lèvres. Elle prit le bijou et le remis à son doigt sans se soucier un seul instant de la boue. Elle remit ensuite ses gants tout en lançant un regard compatissant à sire Glenn.
« Je vous remercie sire Glenn. Mais je suis très confuse car par ma faute vous êtes blessé.»
Son regard se perdit dangereusement dans l’azur de ses yeux. Elle sentit son cœur s’emballer et son corps flancher. Sa main tremblante lui tendit son mouchoir.
« Il semble que je ne vous apporte que des ennuis. La dernière fois vous avez affronter des vagabonds et maintenant vous escalader un arbre.»
Déjà les hommes les attendaient pour reprendre la route. Ne sachant plus quoi ajouter, Deirdre se retourna et remonta sur son cheval. Son cœur était encore tout en émoi. On racontait qu’une vie sans amour était douloureuse et Deirdre voulait bien le croire. Mais étrangement l’amour aussi apportait son lot de souffrances. Le seul amour qui aurait pu la sauver aurait été celui d’Aidan. Si seulement ils pouvaient s’aimer d’un amour pur tout serait arrangé. Mais les sentiments qui les unissaient, bien que forts, n’étaient pas purs. Aimer un autre l’obligeait forcément à souffrir. Aimer sans savoir si elle était aimée était également douloureux. Si Deirdre était encline à la mélancolie elle aurait affirmée être maudite. Peut-être l’était-elle après tout et refusait simplement de l’admettre. Elle observa l’objet de ses tourments et se dit en elle-même qu’il était bien chanceux de rien connaître de sa peine.
Le reste du trajet fut silencieux. Deirdre surveillait la route bien que son cheval soit assez bien dressé pour ne pas faire de faux pas. Elle pouvait entendre les gardes qui racontaient l’évènement de la bague volée par une pie. Elle crut entendre quelques gloussements étouffés mais c’était sans doute son imagination ou bien une toute autre histoire amusante. Les sons lui parvenaient comme une lointaine ritournelle. La forêt se chargeait d’absorber tous les sons. Déjà au loin elle pouvait apercevoir le port. Les cris des marins étaient portés par le vent jusqu’à ses oreilles. La baronne réalisa soudain que la moitié du voyage venait d’être effectuée. Elle ne devait pas se laisser abattre. Bientôt elle serait rentrée et la douleur sera moins grande. Alors pourquoi ne se sentait-elle pas rassurée ? L’idée de s’éloigner de lui était à la fois douloureuse mais nécessaire.
« Hâtons-nous messires.»
Sans attendre elle talonna sa monture. Elle avait aperçu la voile portant l’emblème de Lyness. L’émissaire attendait sur le pont. Quand le bateau approcha du quai il sauta et atterrit sans peine sur la terre ferme. Deirdre était encore loin mais elle cria :
« Bienvenue sire Walter.»
L’homme lui souria et s’inclina.
« Dame Percereth, c’est une joie de voir revoir. Votre sourire me fait oublié le froid de notre contrée.»
« Une joie partagée messire. J’espère que vous êtes porteur de bonnes nouvelles.»
« Vous le saurez bien assez tôt madame. »
« Le voyage ne sera pas long messire. Voici notre escorte, elle ne mènera à bon port dans peu de temps. .»
Elle se tourna pour montrer les hommes et son regard rencontra alors celui de sire Glenn. Pendant un bref instant elle se figea avant de battre des paupières et de reporter son attention vers sire Walter.

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Glenn A. Dingwall
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyLun 10 Sep - 2:19

Il sent qu’une sorte d’étincelle se passer quand elle va reprendre sa bague. Oui, il avait espéré que leur peau se touche, mais même avec son gant, il peut sentir sa main. Le petit contact qui se fait entre eux, l’amène à immédiatement redresser le visage et amène au contact entre les deux yeux à se croiser. C’est comme la première rencontre qu’ils ont eue. Il prit une grande inspiration. Tellement de choses qu’il aimerait être capable de lui dire. C’est la fascination qui contrôle son cœur et son esprit. Il ne peut pas rien faire. Quels seront les autres actes qu’il fera sous l’égide de cet amour.

Il a de plus en plus l’impression que celle-ci n’est peut-être pas indifférente à son sujet. Peut-être pas une attirance folle comme pour lui, mais il est dans sa faveur. Il a une chaleur dans ses mains, ce qui est particulier. En même temps, sa main à l’intérieur d’un gant, ce qui probablement aide au niveau de la chaleur. Cette réalisation lui fait rendre compte qu’il est un peu stupide. En même temps, sa détermination n’est pas pour le moins endommagée. En dehors de quelques bleus, il doit bien avoir réussi à marquer quelques points avec elle. Ce qui lui manquerait surtout c’est une façon de s’approcher d’elle à l’avenir, mais si elle est réellement le grand amour, le destin devrait s’en occuper. Il pourra peut-être soulager s’il n’avait pas à la revoir.

- Je suis en un garde, je dois me mettre devant le danger. Je commence à croire que vous attirer le trouble simplement pour que je vous en sorte. Pas que je m’en plains, même si vous causer ma perte, je ne vous en valais pas le moins du monde.

Encore une fois il utilise l’humour pour cacher ce qu’il ressent. Était-ce le signe d’une malédiction? Il doit commencer à penser à l’avenir, c'est-à-dire, qu’il doit remonter sur son cheval. Les choses sont tellement calmes sur ce chemin, qu’au moins il peut reprendre un peu de calme dans tout cela. Il reste malgré tout très à l’affut de tout ce qu’il passe. La forêt est rendue de plein de petits sons, des animaux et du vent. Il ne peut même pas se dire que les animaux sont de leur côté après ce qui est arrivé avec la pie. Au moins, il a peu de chance qu’elle revienne.

Finalement, le groupe finit par arriver, il se dit que ses hommes n’ont rien à craindre à faire pendant que celle-ci est en train de discuter politique. Hum peut-être que lui et ses homme pouvait discuter avec ses hommes sûrs le navire? Il devait aussi prévoir pour le chemin du retour. Il rapprocha un des hommes près du navire, clairement il était un militaire.
-On peut vous rejoindre?

-Non, en fait vous pouvez repartir, ce sera la garde de Lyness qui raccompagnera la dame en ville.

Il le regarda avec un air un peu sceptique. Glenn regarde ensuite cette chère dame de Percereth. Donc si elle est le grand amour, il allait être réuni, mais pour l’instant le destin déclare qu’ils auront à se séparer plutôt que prévu. Notre homme arrive donc va au gallot vers Deirdre.

- Apparemment, ce seront les gardes de Lyness qui vous rapporteront à Warminister. Au plaisir de vous revoir Dame Percereth. Si les pies vous causent de nouveaux problèmes, appelez-moi.

Glenn lui offrit un petit rire. Au moins à défaut de paraître sérieux, il aura au moins l’air d’être très intéressé par elle. Le chevalier aurait aimé lui donner une sorte de cadeau pour qu’elle se souvienne de lui, mais il n’avait rien. Il invita ses hommes à le rejoindre et commença à galoper prendre le chemin du retour. Il était déjà de retour à la forêt quand Sadon commença à s’adresser à lui.

- Sire, je me demandais si vous flirtiez avec la dame Percereth.
- Moi, avec une femme mariée? vous divaguez Sadon.
- Quand chacune des paroles que l’on adresse à une femme est un compliment. C’est parce que l’on veut tomber dans ses bonnes grâces.
- Vous fabulez, peut-être devriez-vous considérer devenir barde.
- Bien, avec les histoires que vous faites avec la petite noble, je me sens inspiré.
- Justement, c’est que des histoires
Il semble être plus dur dans son ton avec son collègue. Il ne craignait pas qu’il vende la mèche au baron, mais autant être sûr qu’il reste discipliné.
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Deirdre Blake
Deirdre Blake
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MessageSujet: Re: [Deidre] Escorte rapprochée   [Deidre] Escorte rapprochée EmptyDim 16 Sep - 15:15

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“But the crown, it had fallen, and she thought she would break
And she stood there, ashamed of the way her heart ached
She took him to the doorstep and she asked him to wait
She would only be a moment inside.”

Deirdre pensait que sire Glenn et ses hommes seraient encore du voyage. Mais le dit sire vint justement la contredire. Les propres gardes de Lyness qui accompagnaient sire Walter seront amplement suffisants pour les escorter jusqu’au château. Elle réalisa alors combien elle avait été stupide. Ce moment aurait pu les rapprocher, elle aurait pu apprendre à le connaître, discuter et plaisanter avec lui. Au lieu de cela elle s’était montré froide et distante. Mais non que racontait-elle ? La douleur l’égarait. Elle avait fait ce qu’elle devait faire. Cette histoire était impossible. Elle devait tout faire pour que l’irréparable ne soit jamais commis. Mais si c’était la marche à suivre, si elle avait raison, pourquoi cela lui paraissait-il intolérable ? Les dieux, unique ou cornus, étaient bien cruels de lui infliger pareil destin.
« Je vous remercie encore sire Glenn vous et vos hommes pour m’avoir escorter. Si jamais une pie ose me tracasser, je penserais à vous pour l’affronter.»
Elle aussi avait pris le ton de la plaisanterie. Mais le cœur n’y était pas. Le cœur souffrait et pleurait cette séparation pourtant si évidente. Le destin était bien cruel. Trop de tourment pour un cœur si fragile. Le seul point rassurant c’était que son cœur n’était pas de glace. Elle était capable d’aimer un homme. Hélas cette information était un maigre soulagement. Cet homme elle ne devait pas l’aimer.
Silencieuse, résolue, elle observa l’objet de ses tourments s’éloigner. Une fois de plus leurs chemins se séparaient. Etait-ce pour mieux se retrouver ? En attendant c’était un autre qu’elle devait rejoindre, un homme qu’elle devait aimer mais qu’elle n’aimait pas comme elle le devrait. Quelle chose étrange que le monde. Il lui semblait mal fait.
« Noble dame, pouvons-nous y aller ? »
« Oui. Hâtons nous.»
Le trajet du retour lui parut plus court. Pas de terrain dangereux à contourner, pas de pie malicieuse, pas de bague à récupérer, pas de mouchoir à donner. Son mouchoir était dans les mains de sire Glenn qui devait déjà être rentré au palais. Le bavardage de sire Walter la divertissait quelque peu. Déjà elle pouvait apercevoir les tours du château. Les portes n’était pas encore fermées mais elle le serraient bientôt. La petite troupe arriva dans la cour avant le coucher du soleil. Lady Percereth introduisit sire Walter dans ses appartements et demanda à ce que le repas soit servi. Les enfants vinrent saluer l’émissaire puis partir se coucher. Deirdre resta seule en compagnie de sire Walter, discutant des affaires de Lyness en attendant le retour du baron. Mais si son esprit espérait que le baron rentre rapidement, son cœur se tournait vers sire Glenn et son image, son sourire, hantait sa mémoire. Elle avait l’impression qu’il était tout près, qu’il pouvait lire dans ses pensées et découvrire ce qu’il lui inspirait. Elle savait que ce sentiment ne la quitterait plus. Elle avait trop approché son chaleureux sourire pour retourner dans le froid.
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