❝ Adelosa Myrcella Percereth

nom complet ∞ Adelosa Myrcella Percereth. Les Percereth proviennent d'une lignée très ancienne mais n'ont jamais eu de réel importance aux yeux des autres familles nobles. En effet, ils proviennent de l'île de Lyness, île très éloignée, au nord, qui leur appartient depuis des générations. L'île de Lyness est un minuscule bout de terre, très au nord de l'Orcanie. Le blason de cette famille est une colombe noire sur un fond pourpre. Ils ne sont pas très appréciés par les autres familles nobles en raison du sang Viking qui coule dans leurs veines, mais également à cause de leur côté un peu trop libertin qui ne plaît pas à tout le monde. Ils sont cependant fort appréciés par les simples paysans en raison de leur générosité et de leur amabilité envers le peuple. âge ∞ 19 ans. origines ∞ L'île de Lyness en Orcanie. religion ∞ Elle vénère la déesse mère et le grand cornu, et ce même si sa famille est chrétienne depuis des générations avant elle. métier ∞ Noble de Warminster groupe ∞ Les partisants de Torreth Leodelant.

histoire du personnage ∞Chapitre un : Une naissance bien indésirée : C'est par un pâle matin de printemps que je vis le jour. Ohh je me doute aujourd'hui à quel point cette période avant ma naissance devait être heureuse pour ma famille. Comme ils devaient être heureux tout les quatre avant que je ne pointe le bout de mon nez. Pourtant je devais bien être désirée d'une certaine manière, non ?? Ma chère et défunte mère devait bien rêver de la tenir dans ses bras, cette petite fille unique qui allait voir le jour après deux beaux garçons vigoureux qui lui avaient sans aucun doute déjà apportés tant de joie. Et mon père lui, il devait bien m'aimer un peu également au départ. Il devait bien souhaiter mon existence si j'étais là, bien au chaud dans le ventre de ma mère. Puis soudainement, je vis la lumière du jour, toute surprise que je dû être par tant de fraîcheur et par un tel éclat de luminosité qui dû brûler mes petits yeux. J'ai bien due pleurer, comme n'importe quel nouveau né avant moi. Cependant, contrairement à plusieurs familles, je ne fus pas la seule à pleurer à ce moment précis. Mon père éclata également en sanglots en se rendant compte que sa chère et tendre épouse était décédée en me mettant au monde, moi, l'enfant qu'il haïssait désormais plus que tout. C'est sans doute pour cette raison qu'aujourd'hui, je suis moi-même incapable de cesser de la haïr. Je me souviens encore, malgré le temps qui a passé depuis ma toute petite enfance, de tous ces regards qu'il m'a lancé au cours de ma vie. Ces regards froids et distants, comme si j'étais la pire chose qui aurait pu lui arriver dans sa vie. À cette époque, tout ceci me faisait énormément de chagrin. Dans ces moments, je courrais me réfugier auprès de mes frères. Je savais que malgré ce que j'avais fait, eux deux continueraient à m'aimer malgré tout. Il y avait Aidan, l'aîné, qui avait pratiquement prit notre famille sur ses épaules et qui s'efforçait de veiller un peu sur moi dû au comportement agressif de mon père. Et bien sûr, il y avait Alphedor, mon cher frère, celui qui avait toujours été là pour moi. Je l'adorais littéralement. Il était le seul à réellement me comprendre, le seul auquel je pouvais réellement me confier. Je n'avais nullement besoin de lui parler pour qu'il comprenne exactement ce que je voulais lui dire. On se complétait parfaitement et c'est cette très grande complicité qui me mît du bonheur dans le coeur tout au long de ma vie.

Chapitre deux : Le temps d'être une dame : Les années passèrent et les choses évoluèrent pour moi. Malgré la froideur constante de Père, j'eu tout de même une enfance assez heureuse entourée de l'amour de mes frères et des serviteurs de notre propriété. Et lorsque je ressentais encore le besoin de me tourner vers quelqu'un d'autre, je pouvais faire appel à Dieu, à la Déesse ou encore au Grand Cornu pour régler mes ennuis. D'une manière ou d'une autre, je n'étais jamais seule. Puis, au bout d'un moment, Père vint à s'éteindre. Je sais que de tels propos peuvent vous paraître cruels, mais je n'ai rien ressentie. Malgré nos liens de parentés assez proches, je n'avais pas le sentiment de réellement connaître cet homme, donc il m'était assez difficile de ressentir du chagrin à son égard. On me jugea peut-être cruelle, mais je m'en fichais un peu. À vrai dire, tout ce qui m'importait, c'était de conserver ma véritable famille, soit mes deux frères. Le temps m'avait un peu éloignée d'Aidan, mais j'étais plus complice d'Alphedor que jamais. Il était devenu mon ami, mon confident, mon protecteur, tout ce dont j'avais besoin à cet instant. D'ailleurs, n'était-il pas beaucoup plus à mes yeux parfois ?? Je me doutais que ce que je ressentais à son égard n'avait rien de rationnel. Je me devais de le cacher le mieux possible à ceux qui m'entourait, et ce même si ces sentiments me faisaient extrêmement souffrir. En attendant, Aidan avait prit la relève de Père en devenant le chef de notre famille. Je savais que d'une manière ou d'une autre, je me devais le lui être obéissante. En tant que femme, c'était de mon devoir d'obéir et d'être polie envers le chef de notre famille. Je lui appartenait et il avait le droit de disposer de moi à sa guise. Il lui fallu tout de même un bon moment avant de m'offrir en mariage. L'époux qu'il me choisit était un vieux Lord bien connu en Orcanie. Je n'avais bien sûr aucun désir de l'épouser puisque je ne ressentais absolument rien à son égard, mais en même temps, je ne pouvais m'empêcher d'espérer. Qui sait, peut-être serait-il un époux bon et généreux et finirai-je par en tomber amoureuse. J'ignorais ce que l'avenir me réservait, mais j'étais prête à vivre le destin qui m'était promis. De son côté, Alphedor ne semblait pas du tout penser comme moi. Depuis la mort de Père, lui et Aidan s'était énormément éloignés, et l'annonce de mon mariage n'avait fait qu'empirer les choses. Ça me faisait extrêmement mal de voir mes deux frères se déchirer ainsi. Je les aimais tout les deux à ma manière, et j'aurais souhaitée que nous restions tout les trois aussi unis que pendant notre enfance. Malheureusement, je ne pouvais rien y faire. Tout ce qui était en mon pouvoir, c'était d'implorer Dieu de nous aider à traverser cette légère querelle et de m'offrir un avenir agréable, digne de toutes les bonne chrétiennes de ce monde.

Chapitre trois : Une obsession qu'il me faut arrêter : Malgré ce mariage effrayant qui se rapprochait de plus en plus de nous à chaque jour, je ne pouvais pas dire que je n'avais pas une vie heureuse. Notre peuple était bon et fidèle envers nous et semblait bien nous apprécier, contrairement à certaines familles nobles qui elles, ne voyaient en nous que des sauvages venus de loin. Mais peu importe, je n'avais pas le temps de m'en faire avec de telles chimères de leur part puisque j'essayais le plus possible de passer tout mon temps libre auprès d'Alphedor avec qui de tels instants seraient rares après mon mariage. Cette idée m'attristait énormément. L'idée de ne plus le voir presque à tout les jours me chagrinait à un point que je ne savais exprimer. Mais malgré tout, je savais que je me devais encore de stopper ce qui se dessinait entre nous. S'il avait fallu que quelqu'un d'autre sache ce que nous éprouvions l'un pour l'autre, il n'aurait jamais su le comprendre, trouvant très probablement un tel comportement malsain. Jusqu'alors, nous ne nous étions jamais vraiment soucié de ce que pouvait penser les autres, jusqu'à ce jour du moins. Nous étions tout les deux allés faire une promenade matinale dans les jardins de notre propriété, profitant du début du soleil qui nous caressait de ses chauds rayons. L'air était légèrement frisquet, mais rien de suffisant pour mettre un quel conque manteau. Mon bras sous le sien, nous avancions calmement, profitant de cette journée qui promettait d'être magnifique. Il va sans dire que le sujet de mon mariage prochain finit par nous venir à l'esprit. Je pouvais voir que mon cher frère était tourmenté. J'aurais vraiment aimée pouvoir l'aider à se débarrasser de ce tourment, mais malheureusement, rien de tout ceci n'était en mon pouvoir. Je devais me marier, même si je n'en avais pas envie. Même si j'en aimait un autre. Rapidement, je chassai cette idée de mon esprit, lui posant la question fatidique à laquelle il répondit exactement comme je l'avais pensée. Je ne savais que dire, alors je ne dis mot, relâchant doucement son bras pour m'approcher d'un papillon qui venait de nous approcher. S'il était à ce point tourmenté, autant tenter de lui redonner le sourire. Telle une enfant, j'étais allée me cacher derrière un arbre, un sourire enfantin aux lèvres. Je lui avais demandé s'il croyait toujours que nous ne serions jamais séparés. Certes, j'avais beau vouloir me plier aux exigences d'Aidan, l'idée de me séparer de ma famille, particulièrement d'Alphedor, m'était insupportable. Mais mon cher et tendre trouva le moyen de me rassurer en me promettant que jamais nous ne serions séparés. Mes mains se posant sur ses yeux, je l'incitai à répéter, sentant ses mains se poser sur les miennes. C'est précisément à ce moment que les choses déboulèrent à une vitesse que je ne su contrôler. Nos lèvres s'étaient touchés, comme elles l'avaient déjà fait à de nombreuses occasions d'ailleurs. Mais contrairement à d'habitude, ça n'avait rien à voir avec un simple baiser chaste et sans mauvaise intention. Il s'agissait d'un baiser passionné et irréel auquel je n'avais pas u m'échapper, le souhaitant probablement tout autant que mon tendre ami. Ses mains s'étaient glissées contre mon corps, le parcourant d'une manière qu'il n'avait jamais eu de me toucher. Je savais qu'il était mal d'agir de la sorte, particulièrement avant mon mariage. C'est pour cette raison que je le fis stopper. Je me devais de rester intouchée pour celui qui deviendrait mon époux. Je pouvais voir la frustration dans les yeux de mon cher frère, ce pourquoi je vint lui reprendre la main afin de continuer notre promenade, comme si rien de tout ceci ne s'était passé. Mais en mon coeur, je savais bien que tout ceci avait été réel. Cette nuit là, j'eu bien du mal à trouver le sommeil, restant allongée dans mon lit à fixer le plafond. Je savais que ce qu'il ressentait à mon égard était malsain, et j'aurais pu tout arrêter si je n'avais pas été prise au piège d'éprouver la même chose.