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 the winter and the hell Δ alphédor

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Nymphadora M. Thadeus
Nymphadora M. Thadeus
PETIT NOUVEAU
∞ Profession : future prostituée
∞ Printemps : dix-neuf
∞ Missives : 19
∞ Début de la quête : 20/08/2012

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MessageSujet: the winter and the hell Δ alphédor   the winter and the hell Δ alphédor EmptyDim 2 Sep - 22:07


alphédor & nymphadora

❝ On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir... Comme si savoir à l’avance pouvait amortir le choc. Mais l’avenir change constamment. L’avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous. Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile... l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé. ❞

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    flash back.

Arbre mort, paysage glacial et vent givrant. Je me perds dans un désert d'obscurité affligeante, je givre peu à peu de l'intérieur, mon âme se gelant à mesure que le grand Nord s'offre à moi. On me racontait des histoires, on me racontait les légendes et les mythes de cette région du grand froid. On me contait l'horreur sous le règne de la civilisation, la barbarie sous le compte d'un règne, on me contait comme aux enfants les histoires inspirant la terreur. J'ai vécu au côté d'un monde de froideur terrifiante, j'ai vécu l'aube d'un paradis pour finir par geler en enfer. Paralysée au fond de ma prison, je finis par arrêter d'écouter, arrêter d'entendre ce son que font les pieds de ces bêtes lorsqu'ils marchent sur ce tapis blanc. Il y a un temps où je... je sais plus. J'suis paumée, perdue, abandonné. La Déesse et le Cornu m'ont abandonné, dans ce monde sans aucune divinité. Je sais plus quoi penser. Parfois j'aimerais, je sais même plus. Hurler à m'en arracher les tripes, courir à ne plus respirer, m'arracher les yeux, la tête, le coeur. coeur givré, coeur glacé, coeur ensanglanté. Ils m'ont tout prit jusqu'à mon passé. Et moi, ils m'ont prit comme un simple trophée...
La grille s'ouvre et me tire de mes pensées, je relève la tête mais de si peu. Juste assez pour levé les yeux et voir une forme terrifiante se profiler vers moi, je me recule tant bien que mal, mais les parois de ma cage étant derrière moi je ne peux guère y faire plus. Avalant ma salive, je sens sa main se refermer sur mon bras et c'est contre ma volonté que je me sens brutalement soulever alors qu'on me tire dehors. Le froid du sol et l'humidité de la neige traversant mes chaussure me font frissonner alors que je regarde autour de moi, leur monteurs arrêter, trois hommes m'entourant. Mon cœur s'accélère contre mon gré. Je ne veux pas avoir peur, je n'ai pas à le montrer, pas à leur faire cet honneur... mais à l'intérieur... Nettoyez là un peu qu'elle fasse moins tâche. Je fixe l'homme qui a parler, pas à moi je dirais, il fixe les autres, méfiante je tourne la tête vers eux. Il parle mal, n'articule rien, je ne comprend rien à leur langage barbare. Mais ils s'approchent de moi, un homme me touchant remettant mes cheveux en arrière, un haut de coeur s'empare de moi en sentant sa main sur ma peau, alors que d'un geste fluide et vif je me saisie de son épée me retournant pour la plaquer contre sa gorge. Tu me touches seulement une fois et je te démembre lentement sale homme ! * Je murmure avec haine et dédain ! Il ne comprend pas, mais j'entends l'homme qui semble être leur chef parler. Je comprend juste un " laissez tomber... attacher là..." le reste je ne saisie pas. Mais je me retrouve le bras attaché, alors qu'on me fait monter sur un cheval. Je regarde autour de moi comprenant pas se qui va se passer, pourquoi se changement de la cage où ils m'enferment depuis le début... Où nous être ? Je demande avec froideur alors que l'homme me rit au nez et ils reprennent leur chemin...

La fumée des maison étant apparut plus tôt dans la mâtinée, nous atteignons le village vers le milieu de la journée, et je dévore le paysage du regard avec curiosité et à la fois horreur. Le soleil se levant rendant cependant cela beaucoup moins morne. La boue se mélangeant à la neige et au gravier du village, peu à peu des signes de vie se faisant voir, nous entrons dans celui là, de plus en plus de monde se profilant dans les rues. Tous vêtu de vêtements prévu pour le froid, je les regarde avec prudence alors que nous arrivons à une place, la contournant assez lentement pour que je distingue de nombreuses autre "troupes" des cages, des personnes en sale état... Commençant un peu à paniquer je regarde autour de nous alors que les hommes autour de moi se dirigent vers une petite fontaine attachant les chevaux, sans pour autant me faire descendre du mien. M'y laissant patienter, alors que j'en profite pour jeter de bref coup d’œil autour de moi.


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Alphédor Percereth
Alphédor Percereth
CHEVALIER DE WARMINSTER
∞ Profession : Chevalier et seigneur de Warminster
∞ Printemps : 23 ans
∞ Missives : 353
∞ Début de la quête : 04/08/2012

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MessageSujet: Re: the winter and the hell Δ alphédor   the winter and the hell Δ alphédor EmptySam 8 Sep - 10:51





l'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé

Le village de Hoy. C'était un petit village sans prétention. La plupart des voyageurs ne faisaient qu'y passer, sans s'y arrêter. Si le village était connu, c'était aussi et surtout parce que parfois, il accueillait une vente d'esclaves de renommée. Beaucoup venaient pour vendre ou acheter, et pendant les jours de la vente, le village doublait sa population. Il y grouillait ainsi toujours une agitation presque permanente et agréable. La fumée divaguait dans les sillages des passants, des odeurs familières ou non vous chatouillait les narines. De retour de Southminster, je passais par ce petit village, accompagné seulement d'une escorte. Petite escorte, mais nécessaire pour quelqu'un de mon rang. Les souvenirs d'Erica m'emplissaient la tête, me berçant de douces émotions, à la fois violentes, sincères, mais blasphématoires et ô combien passionnantes. Elle s'était montrée sous un autre jour avec moi, allant jusqu'à partager ma couche pendant ma captivité. Bien que c'était une histoire sans lendemain et que j'en avais conscience, j'avais bien du mal à chasser son parfum de mes narines, son corps dénudé de mes pensées.

Gentes dames et gentilshommes, approchez! L'homme qui venait d'élever la voix avait un timbre puissant et grave si bien que tout le monde fut captivé presque instantanément. Moi même, je me retournais, m'orientant vers la source du bruit. Je n'étais pas acheteur d'esclave, mais parfois des choses insoupçonnées pouvaient se trouver là, cachée. Un petit troupeau se formait déjà alors que des personnes montaient sur un genre d'estrade. Je croisais les bras, m’immobilisant dans la foule. Avez-vous besoin de main d'oeuvre? Vous sentez vous seul chez vous? Désirez-vous quelqu'un qui vous rende votre affection au centuple? J'ai exactement ce qu'il vous faut! Je fronçais les sourcils avant de m'attarder sur les personnes. Ils étaient amaigris, la peau rougie par le soleil et le manque de protection. Ils ne portaient que quelque bouts de tissus, voire un seul pour certains. Il y avait deux hommes et trois femmes. La vente aux enchères allait débuter. Soudain, un morceau de la foule s'écarta pour laisser passer une femme. Les cheveux clairs, très clairs, presque blancs. Elle semblait plus habituée au soleil, mais réellement dépaysée. Elle jetait des regards vifs autour d'elle. Ses yeux avaient cette expression d'innocence mais de dégoût en même temps, mêlé à une incompréhension grandissante. J'eus de la peine pour la jeune femme. Quelle était son histoire? Peu de gens le savaient. Peu de gens voulaient le savoir. un homme questionna le marchand sur cette 'marchandise'. Ce dernier leva le bras pour réclamer le silence avant d'annoncer qu'elle n'était pas à vendre, mais qu'elle serait parfaite dans le lit d'un quelconque seigneur. L'assistance s'esclaffa bruyamment, faisant sursauter la jeune femme qui comprenait de moins en moins ce qui se passait à en juger par ses yeux exorbités. N'y a-t-il rien qui puisse vous faire changer d'avis? lançais-je brusquement à l'homme. Je ne voulais pas l'acheter, mais je ne voulais pas qu'elle soit maltraitée. A vrai dire, si cela ne tenait qu'à moi, je les aurais tous libérés. Mais les gens vivaient de ce commerce sordide. Je ne pouvais pas les blâmes pour essayer de survivre. Le marchant haussa les épaules, et répondit, enroulant son fouet autour de ses mains. Tu peux la tester si tu veux, et m'en donner des nouvelles. Il rit un instant. A vrai dire, testez-là, et donnez-moi une estimation, je saurais à combien la vendre! un cri sauvageon secoua la foule masculine alors que déjà des hommes se précipitaient vers la pauvre femme. Je vis l'un l'agripper par la taille et la prendre dans ses bras. Il la plaqua contre l'estrade de bois, remontant ses jupes alors qu'elle se débattait. Le viol était un langage universel, apparemment. Je m'élançai, repoussant armes et bras. Je tirais mon épée, créant un cercle vide autour de moi, et je la pointais sur la gorge de l'homme, lui intimant de la lâcher. Il s'éloigna, puis je me tournais vers le marchand. Elle ne sera pas blessée, tu m'entends? Si tu la touches, ou si quelqu'un la touche, je le saurais et la punition ne sera pas plaisante, croyez moi. Ils n'avaient aucune raison de me croire sur parole, mais leur tête me montra qu'ils voyaient que je ne plaisantais pas.Le marchand décida de la rattraper et il la replaça dans sa cage à l'arrière pour commencer la vente aux enchères. J'attrapais un bout de viande fumée que je trouvais par terre. Me faufilant, j'arrivais jusqu'à la cage où se trouvait la jeune femme. J'arrivais plutôt brusquement, la faisant sursauter. Je m'avançais alors à pas de loups, plaçant ma main dans sa cage pour lui tendre le morceau de viande.
(c) B-NET
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Nymphadora M. Thadeus
Nymphadora M. Thadeus
PETIT NOUVEAU
∞ Profession : future prostituée
∞ Printemps : dix-neuf
∞ Missives : 19
∞ Début de la quête : 20/08/2012

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MessageSujet: Re: the winter and the hell Δ alphédor   the winter and the hell Δ alphédor EmptySam 15 Sep - 12:41



Au bout d'un moment et de longues heures à attendre et observer les différentes personnes aux alentours, les hommes m'entourant finissent par bouger alors que je ne leur adresse qu'un bref regard. Une d'entre eux m'ordonne d'avancer ce que je fais sans vraiment rechigner, ne voulant en rien avoir à faire à ses mains sur moi, je préfère encore obtempéré. Et puis mon attention est un peu trop prise par les alentours et chaque détails de ces personne tellement différentes. Vivant dans un froid qui semble perpétuel, vêtu de fourrure, agissant aussi froidement que leur contré. Je les dévisage un par un, observant par la suite les bâtiments qu'il m'est possible de voir de ma place... Je me concentre de plus en plus sur eux pour oublier qu'on avance et que la foule se fait de plus en plus nombreuse, me rendant mal à l'aise même si je ne le montre pas. J'entre-vois beaucoup d'homme, même presque aucune femme où, se tenant à l'écart. Avançant encore, bientôt mon regard quitte les bâtiments pour se poser vers sur des personnes à piètre allure, vêtu de haillons, sale, tenant à peine sur leur jambes... Encore plus mal traité que nos esclaves du Sud, je les détaille un par un, observant une petite fille sans doute âgé de pas plus de douze ans. Pauvre enfant, je me met a les haïr encore plus, à penser aux enfants... à mon bébé... Espérant presque qu'il ait péri dans l'attaque plutôt que d'avoir un jour à vivre entre leurs mains... Je n'écoute rien, ne comprenant que très peu leur conversations, ne voulant pas comprendre. Les détails me suffisent pour comprendre qu'il y a une sorte de troque ou de vente d'esclave entre ces hommes. Comprenant que j'ai de grande chances, ou mal chances de finir par l'être aussi... Un rire collectif des hommes me déconcentra dans ma contemplation, relevant le regard vers ces abjectes animaux qui me servaient de funeste escorte depuis des jours entiers.
Ne comprenant pas réellement ce qui se passe, je décide de l'ignorer jusqu'à se qu'un contacte me fasse sursauter, un homme bien plus grand et bien battu que moi me faisant face avant de me saisir pour me bloquer contre je ne sais quoi de dur et de brutal... Sachant très bien que cela ne présente rien de bon j'essaye de me dégager, essayant de le faire lâcher sa prise sur moi. Impossible. Je commence à paniquer, en voyant qu'une personne ne semble vraiment bouger alors que je sens son horrible main remonter le long de ma jambe arrivant contre ma cuisse, mes ongles s'enfonçant dans ses bras rien ne semble l'arrêter...

Rien sauf un bref éclat de métal et d'un seul coup je me sens relacher d'un seul coup, me regard se portant d'un seul coup sur l'homme à l'épée. Bien mieux vêtit que la plus part des hommes, le regard froid et menaçant... Je ne comprend pas réellement se qu'il dit... il parle lui aussi bien trop vite pour que je comprenne. Il parle de moi, ça je le comprend et je sens la main de l'homme qui m'a capturé se refermer sur mon bras pour m'amener dans cette cage en bois ignoble, je ne détourne cependant pas mes yeux de cet homme, la stupéfaction ayant laissé place à la curiosité et la recherche de réponse. Surtout du pourquoi. La porte à barreau se referme derrière moi et je fixe mon bourreau s'éloigner pour retourner sur l'estrade alors que je suis maintenant presque plus en sécurité ici que dehors, observant l'homme crier aux autres des choses que je ne veux pas comprendre, voir des esclaves suivre des hommes qui leur sont inconnu et qui les traiteront comme du bétail. Et ils osent nous traité de sauvage ?!
Un bruit d'arrivé trop proche me fait tourner vivement la tête sur mes gardes, restant au fond de mon "abris" de fortune, par protection et par habitude. Pourtant je discerne rapidement derrière les barreaux l'homme d'il y a peu, l'homme à l'épée. Je le vois approcher plus lentement face à mon regard alors que sa main se glisse entre les barreaux semblant y tenir quelque chose... Mes yeux finissent par reconnaître un morceau de viande cuite et sans doute encore chaude... Remontant mon regard le long de son bras je le fixe un long moment sans bouger, l'observant avec curiosité et un léger dédain face à tous ces hommes du Nord. Vous me pensez comme un animal, à apprivoiser avec de la viande ? Je demande avec sureté, le dévisageant encore sans bouger dos contre le bois de cet habitacle.
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